jeudi 22 octobre 2009

30 Juillet, 7 heures, réveillé depuis plusieurs heures déjà...


J’attends Eric qui doit passer me chercher. Sur le trottoir, 10 bonnes minutes en avance, je trépigne d’impatience, même si le départ est difficile par rapport à ceux qui restent.
Quelques minutes plus tard, nous voilà partis, nous récupérons Bertrand au passage, qui n’a pas l’air très en forme mais bon, ça passera…

Début d’après midi, nous arrivons à Paris, avalons un sandwich et filons direction Orly avec tout le matos…et y’en a !! Embarquement pour Madrid avec une petite demi heure de retard, le vol se passe très bien. Escale en Espagne, puis direction Buenos Aires, où nous arriverons le lendemain à 8H30 heure locale, après un trajet long et pénible. Seuls quatre petits degrés sont là pour nous accueillir, ça fait bizarre, mais c’est rafraîchissant après l’avion…




Dejà 24 heures que nous sommes partis et on est encore à 1200 km de la station...

Oscar est là aussi, dès notre arrivée dans la zone éponyme, pour nous accueillir comme des princes et nous emmener jusqu’à la gare routière de Buenos Aires où nous laisserons nos bagages en attendant de prendre le bus le soir. D'ici là, visite de la capitale...!




Un accueil plus que chaleureux, qui déjà, nous séduit. Une petite promenade le long de Puerto Madero, et déjà la faim se fait sentir. Nous n’aurons pas tenu longtemps avant de succomber aux charmes des côtes de bœuf nous appelant à travers les vitres d’un resto plus que sympa. Fameux repas de bienvenue, on y reviendra certainement.

L’après midi, nous optons pour aller faire un tour dans le quartier de la Boca, rues populaires de la capitale et pleines de charmes, visite du stade de la Bombonera, puis nous nous laisserons flâner dans les rues jusqu’à 20h, heure du départ pour San Rafael.

Le trajet de 12 heures est effectué en bus grand confort n’ayant rien à envier à une classe business d’un avion. Sièges couchettes, repas servis à bord, couvertures… Tout y est, impeccable pour récupérer du décalage horaire et de la fatigue du trajet en avion.
A l’aube, nous arrivons à San Rafael, où là encore, si tôt descendu du bus, un chauffeur est là pour nous accueillir et nous conduire jusqu’à Las Lenas.



Là encore, trois heures de bus. Seuls dans le véhicule, nous faisons à notre aise, et si le confort est moindre par raport à ce qu’on a connu juste avant, les paysage eux, sont bel et bien au rendez vous.


Des routes sans fin, au milieu de la pampa, parsemée de quelques bovins, moulins ou autres gisements pétroliers, et avec pour toiles de fond, les Andes qui s’élèvent comme un décor de cinéma derrière un éparse voile de brume. Splendide.

Au fil des kilomètres, la route s’élève peu à peu et les paysages n’en sont que plus merveilleux. La neige fait sont apparition, le temps est superbe et les faces s’élèvent de plus en plus devant nous, faisant place à une douce euphorie dans le bus : « Ca doit être là ça ressemble aux photos ; où à moins que ça soit là… ». On était bien loin du compte. Toujours est il que les paysages sont splendides, avec de grands pans de neiges s’arrêtant directement sur le plateau, aussi sec et aride que plat.
















Après une dernière ligne droite, nous voilà dans la station. Rien de bien beau franchement, avec des barres d’immeuble ressemblant aux HLM de Seine Saint Denis, peu de neige, bref, un peu la désillusion. Qu’importe, on verra plus tard... et on n'est pas là pour l'architecture...

Pat, notre guide local du séjour est là pour nous accueillir et nous propose deux solutions : soit s’installer tranquillement et aller chercher les forfaits et les autorisations pour sortir des pistes, soit de se bouger et de vite aller rider, la météo étant plutôt pas mal. La question ne se posa même pas, on enfile le matos et nos voilà parti pour les premiers runs andins.

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